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Le m-commerce : particularités

Véritable révolution en communication comme en consommation, le téléphone mobile prend une place essentielle et centrale dans la vie quotidienne. Les e-commerçants doivent se saisir du m-commerce pour développer leur activité.

Mais ce format, qui concerne également les tablettes, impose des contraintes qu’il faut connaître pour tirer tout le bénéfice de ce canal.

En quoi le mobile est-il particulier ?

L’interface

La première particularité du m-commerce est qu’il s’affiche sur des écrans nettement plus petits que ceux des ordinateurs. Ce point essentiel change très largement l’approche que l’entreprise doit avoir quant à l’ergonomie de son site Internet affiché sur supports mobiles. De plus, ces supports fournissent des interfaces web très différentes puisque les écrans sont tactiles, et que les clavier et souris ne sont plus disponibles comme interface entre l’homme et sa machine.

Le merchandising et l’affichage du site doivent donc être logiquement différents dans un approche mobile.

Le rôle de Google dans le m-commerce en France

Les usages évoluent, et le nombre de recherches sur mobile dépasse maintenant celui des recherches sur ordinateur. En parallèle, la compagnie californienne pousse les éditeurs de sites Internet à adopter des formats et des standards techniques orientés mobile. Que ce soit sur l’affichage (taille des caractères, distance entre les éléments cliquables, par exemple) ou la vitesse d’affichage (et donc l’allégement radical du poids des pages), les critères de mise en valeur sont clairement en direction du mobile. Google vient d’ailleurs d’annoncer que son index se basera maintenant sur les qualités techniques des versions mobiles des sites web. Le m-commerce est donc également fortement promu par le moteur de recherche. Et la filiale publicitaire de Google, Adwords, fait évoluer les affichages pour privilégier le mobile et les réponses locales.

Les fonctionnalités

Premier point à considérer dans l’usage du mobile : il est mobile. L’internaute, consommateur en puissance, a pratiquement toujours à portée de main son smartphone. Il est donc en permanence accessible : tout dépend de ses réglages et de son acceptation. Une autre particularité des supports mobiles est d’accueillir des fonctionnalités spécifiques, et des applications mobiles, des applis.

En premier lieu, un smartphone est équipé d’un système de géolocalisation : s’il l’autorise, l’internaute peut être géographiquement détecté et recevoir des messages d’information et/ou commerciaux. Les supports mobiles sont dotés d’appareil-photo. L’internaute peut par exemple photographier des produits et les partager sur ses réseaux sociaux. C’est un usage fondamental de l’approche social shopping. Enfin, le SMS est spécifique au téléphone mobile : il offre la possibilité de contacter le consommateur pour de l’information, des promotions, des événements.

Les applis

Les applis jouent également en grand rôle dans la navigation mobile, et dans le m-commerce. Tout d’abord les applis génériques, comme les scanners de code-barre, permettent d’obtenir de l’information : renvoi vers une page dédiée avec une quantité d’informations supérieure à celle imprimée sur l’étiquette ou l’emballage, renvoi vers une vidéo explicative ou promotionnelle, enregistrement de coordonnées GPS et calcul d’itinéraire pour trouver un hôtel ou un restaurant.

Les applis dédiées sont développées par les entreprises pour fournir des services spécifiques, pouvant varier selon que l’internaute est connecté à un compte ou non. Elles utilisent un nombre plus ou moins important des fonctionnalités des smartphones et tablettes. Le principal intérêt d’une appli dédiée est d’immerger l’utilisateur dans l’univers de la marque, de l’entreprise.

Les paiements

En m-commerce, l’absence de clavier rend compliquée la saisie des informations bancaires : l’interface n’est pas adaptée. Des solutions commencent à apparaître, comme l’option One-Click™, utilisée par exemple par Amazon. Le consommateur enregistre ses coordonnées bancaires sur le site marchand, et peut ensuite se passer de sa carte bancaire pour régler ses achats. Il est également possible d’utiliser les services de son fournisseur d’accès Internet pour régler de petites sommes, allant jusqu’à 10 euros, comme expliqué dans l’article sur le paiement en e-commerce. Des tiers de confiance commencent à proposer des solutions à intégrer aux sites de e-commerce, comme la société Stripe : l’affichage est limité à une boîte de saisie. Et il est également possible d’enregistrer ses coordonnées bancaires pour s’épargner des saisies ultérieures.

Ce blog est un site de partage d'informations recueillies au cours de mon activité de création de site Internet et de référencement à Roanne, et pendant ma veille. Les informations fournies sont à croiser et à recouper avec d'autres. Le web-marketing, comme la législation et la technologie, change vite.